Résultats de la course de LEDENON

Le 13 Avril 2010


Après une longue trève hivernale, on a enfin repris la route pour l'ouverture du championnat de France Superbike à lédenon. 300km de roulage dans les pattes, dont 0 à lédenon, on sait d'avance qu'il va pas falloir s'endormir. L'équipe a changé en partie, comme chaque année, mais la base est la même.
Daniel le team-manager, Guy Garcia qui rejoint le technique, les nouveaux mécanos stagiaires Régis et Rémi, Vincent Roussel à l'intendance et bien sûr Charlie et moi-même.Une nouvelle paire de Ducati confiée par le Magasin Patrick Salles, préparée à l'Ecole de la Performance.
Installation dans le demi-box alloué jeudi après-midi, sans soucis car même matériel que l'an dernier.

Vendredi - libre 1 : Remise dans le bain sur le circuit et tout de suite l'éternelle impression de rouler avec un dragster sur une piste de kart... Se rappeler comment on fait pour garder la roue avant au sol en essayant de faire passer l'énorme couple de la 1198s. Je suis pas à l'aise sur la moto, et ça se voit.

- libre 2 : Toujours difficile de se lâcher, je commence à comprendre que j'ai choisi un pneu avant qui ne me plait pas vraiment. Je roule pour reprendre des repères.

Ensuite vérifications techniques et breefing traditionnels où on apprend les nouveautés 2010, en particulier la procédure de départ simplifiée (on y reviendra) pour les courses du matin.

Samedi - libre3 : Pneu avant différent, meilleur feeling mais je me rends compte que la stabilité de la moto ne me convient pas. On travaille pour améliorer les phases de freinage.

- qualif : On a modifié la moto pour lui rendre sa stabilité, et ça fonctionne, je fais la séance avec un vieux pneu juste pour assurer ma place dans les 20 et accéder à la première partie de la Superpole. Manque toujours un peu de finition sur les freinages.

- superpôle 1 : J'ai un quart d'heure et une paire de pneus neufs pour essayer de rentrer dans les 8 pour pouvoir faire la seconde superpôle.
Impossible de faire un tour vraiment propre, je perds trop de temps sur les freinages et j'ai du mal à faire des tours sous les 1'25 ce qui ne me place que 10ème.

Fin des qualifs pour nous et un 10ème place sur la grille. Bon, en ratant mon départ, je devrais sortir entre 5 et 10 et si je réussis mon coup, ça peut sortir dans les 3.

Samedi soir, la pluie attendue toute la journée va finir par tomber et ça nous promet une matinée de dimanche humide. Nous, c'est rougail saucisses au programme... Ceux qui connaissent apprécieront.

Dimanche

- warm-up : 8h45, piste trempée... bon ben faut y aller! traquillement quand même, juste reprendre quelques repères car mon dernier roulage sous la pluie remonte à un bon momment.
- course 1 : cette fois les choses sérieuses, faut se réveiller! La piste est bien séchante mais il est très risqué de partir en slicks. Pis, on a pas d'intermédiaires. Procédure simplifiée et piste déclarée mouillée, donc pas d'arrét de course à prévoir à moins d'incapacité du safety car à gérer un gros problème. On se met en grille aprés le tour de formation. Là, sketch : deux pilotes se regardent et lèvent la main, j'etais derrière eux et je n'ai rien vu d'anormal sur la piste, ils doivent donc avoir un souci et devront évacuer la grille pour laisser place au départ.
Ha ben non, en fait le départ s'en trouve retardé... L'accès à la piste s'ouvre et on voit les mécanos de cette équipe entrer en piste avec chariots, couvertures chauffantes et roues de rechange ( ça doit être le nouveau règlement à géométrie variable mis en application dans la nuit par un comité nocturne dans l'intérêt général mais surtout et absolument pas volontaire à l'insu de tous).
Tous les autres teams s'affolent vu que personne n'avait prévu ça (en même temps, normal vu que c'est même pas possible
d'après le règlement). Le premier avril est passé, donc c'est pas une blague... Grogne générale, il est décidé de renvoyer tout le monde au stand pour que tout le monde puisse changer de pneus. On n'est plus du tout d'accord mais il est trop tard et on est obligé de suivre. Le départ est redonné 20 mn plus tard, et je reprends la piste toujours en pneus pluie avec la mauvaise impression de m'être fait complètement arnaqué, et je ne suis pas le seul...
La course se déroule mal, les pneus pluie étant morts au bout de 4 tours. Devant ben ils ont changé les pneus et ils ont eu raison. 10ème au final c'est pas terrible même si ça peut toujours être pire.

- course 2 : cette fois c'est sec et pas de coup fourré en vue. Je pars pas très bien, genre 5 ou 6.
J'essaie de prendre le rythme mais c'est pas évident, manque un peu de grip. Enfin j'essaie de m'accrocher vu que c'est toujours vers la fn de course que je fais la différence. Au bout de trois tours il commence à tomber de grosses goutes, tout le monde se relève et la course est arrétée.
Redépart quelques minutes plus tard, sur une piste qui est de nouveau sèche. à peu près même départ que précédemment et même déroulement. Je ne parviens toujours pas à m'accrocher au groupe de tête et perds même une place. En fin de course je reviens un peu sur celui qui me précède mais pas assez pour essayer de passer. 7ème au cumul.
Bon ben c'est pas facile tout ça! Devant il y a une brochète de pilotes "officiels".
On est premiers privés, ce qui ne nous console pas. Les manufacturiers de pneus ont mis la gomme et le trou se creuse entre les "officiels" et les "privés".
Un grand merci à nos partenaires fidèles : le Magasin Patrick Salles, L'Ecole de la Performance, Pirelli, Motul, France Equipement, Vidal Sport, SDP, Shark, et La Réunion.

Prochaine étape Nogaro dans 3 semaines.



Par Red


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